Le sirop d’érable est classé et inspecté par une organisation indépendante
Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) sont les seuls à avoir développé un rigoureux processus de classement et d’inspection de leur sirop d’érable en vrac. Les vérificateurs de qualité d’ACER Division Inspection inc., une organisation indépendante, assurent le classement et l’inspection de tous les barils de sirop d’érable. Ils sont des experts en évaluation organoleptique et en mesures physico-chimiques. Chaque année, selon l’importance de la récolte, ils goûtent, inspectent, qualifient et classent entre 200 000 et 300 000 barils de sirop d’érable du Québec!
L’analyse du sirop d’érable
Les vérificateurs prélèvent des échantillons de sirop d’érable pour réaliser les tests suivants.
Le degré Brix (concentration en sucre)
Les vérificateurs utilisent un réfractomètre pour calculer la concentration en sucre du sirop d’érable de chacun des barils. Les producteurs acéricoles visent entre 66 °Brix et 67 °Brix.
L’authenticité
Grâce à un test effectué avec un appareil nommé SpectrAcer, on garantit que le sirop d’érable destiné aux consommateurs a un goût caractéristique d’érable et qu’il est pur à 100 %.
La limpidité
Les vérificateurs notent la présence ou non de matière en suspension dans le sirop d’érable, tels des cristaux de sucre ou des bulles de gaz carbonique.
La classe de couleur
Les vérificateurs mesurent le pourcentage de transmission de la lumière du sirop d’érable à l’aide du spectrophotomètre. Le sirop d’érable est ensuite classé dans une des catégories suivantes : doré goût délicat, ambré goût riche, foncé goût robuste, très foncé goût prononcé.
La saveur
Les vérificateurs goûtent tout le sirop d’érable du Québec mis en baril, soit 250 échantillons par jour, pour un total de 200 000 à 300 000 barils par année! Ils vérifient ainsi s’il y a présence de défauts de saveur. Ces sirops, dont les défauts de saveur d’origine naturelle masquent le goût d’érable, sont utilisés en transformation alimentaire.
L’absence de plomb
Les vérificateurs s’assurent qu’il n’y a pas de traces de plomb anormales dans le sirop d’érable. Le seuil de tolérance en matière de présence de plomb est deux fois plus sévère au Québec que dans le reste du Canada.
L’étiquetage du sirop d’érable
Une fois toutes ces analyses faites, les barils sont étiquetés selon leurs composantes respectives et leur prix est fixé. Les acheteurs connaissent ainsi la qualité du sirop qu’ils achètent et peuvent choisir celui qui répond à leurs besoins.
L’entreposage du sirop d’érable
Le sirop d’érable non vendu est pasteurisé, puis placé dans un nouveau baril, le baril d’origine étant retourné à l’acériculteur. Le sirop demeure en inventaire dans la réserve stratégique des PPAQ jusqu’à ce qu’il soit vendu. Des conditions d’entreposage optimales pour une conservation à long terme sont garanties.